Union Vénale [Amnésyas]
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 Chess, Cerbere & Daryth

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Chess
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Chess


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MessageSujet: Chess, Cerbere & Daryth   Chess, Cerbere & Daryth Icon_minitimeSam 17 Mar - 2:30

La nuit était déjà bien avancée et le jour ne tarderait pas à pointer le bout de son nez. Dehors, quelques éclairs de chaleur, reflet de la chaude journée qui avait précédée, éclataient à intervalles irrégulieres. Dans une petite tente, à l'intérieur de la forteresse orque, on entendait les cris d'une femme qui semblait agoniser. Cette femme était seule de sa race, dans un clan peuplé de brutes et de hors-la-loi. Neuf mois plus tôt, des orques avaient assiégés le village, pillant les maisons, tuant les villageois, violant les femmes... Cette femme avait eu moins de chance que les autres, son foyer ayant été frappé en premier. Sa famille avait été tué et elle avait été faite esclave sexuelle de l'un des orques. Ce soir, elle allait enfin pouvoir se reposer, elle le sentait. Le poids des chaines attachées à ses chevilles lui semblait plus pénible que jamais. Dans un dernier hurlement de douleur, elle parvint enfin à accoucher de ce bâtard qui n'avait rien d'humain et rien d'un orque. Sa peau était grise et ses yeux étaient malveillants comme ceux de son père. Seuls les traits de son visage et sa corpulance laissait apercevoir son héritage maternel humain.

"Oh Korath, que vais-je faire de lui? éclata-t-elle en sanglots. Puis, s'adressant à l'enfant: Devrais-je t'aimer? Ou devrais-je te livrer aux flammes afin de conjurer la malveillance de ton père?"

Au même moment, un immense orque entra dans la tente. Nul besoin de s'annoncer, elle savait qui il était et ce qu'il voulait. Un second orque, très jeune, entra à sa suite. Pour l'avoir déjà vu quelques fois, elle savait qu'il s'agissait de son autre fils. L'homme se pencha et ramassa le bébé par une jambe et l'approcha très près de son visage afin de l'observer attentivement.

"Il ne survivra jamais parmi nous. Tu le sais. Regarde le! Sa faiblesse humaine... Ta faiblesse... causera sa perte et de ce fait, mon déshonneur. Mes fils ne doivent pas être faibles.

Il secoua l'enfant violemment, le tenant toujours par la jambe. Celui-ci ne se mit pas à pleurer, comme l'espèrais son père.

"Eh bien... Peut-être arriverons-nous à en faire un homme, tout compte fait."

Il lança le nouveau-né dans les bras de son autre fils.

"À partir d'aujourd'hui, Cerbere, il est sous ta responsabilité. Si à un seul moment, tu juges qu'il n'est pas digne de faire partie de la famille, tranche lui la gorge. En attendant, trouve lui donc un nom."

L'enfant accepta l'ordre de son père sans broncher, malgré la tâche ingrate qui lui était confiée. Lui, un futur fier guerrier de la tribu, devant s'occuper d'un nouveau-né! Et puis quoi, encore?

"Nous l'appellerons Chess, dit Cerbere dans un haussement d'épaules."

La jeune mère sanglotait toujours. Séparée de son enfant, son avenir plus qu'incertain maintenant qu'elle avait accouchée (les orques s'étaient lassés de ses services depuis plusieurs mois déjà), elle sentait sa fin approcher. L'homme fit signe à Cerbere de quitter la tente. Celui-ci obéit comme à son habitude aux ordres de son père. Au dehors de la tête, on pouvait entendre à nouveau les cris de la femme, cette fois, ce serait ses derniers...

***** ****** *****

6 ans plus tard...

***** ****** *****

Chess évita de justesse un coup vicieux de son frère aîné, le genre de coup qui lui aurait valu la mort s'il n'avait pas su l'éviter. Ce n'était qu'un entraînement, mais Chess savait qu'il se battait pour sa survie, comme chaque fois qu'il luttait contre son frère. Cela faisait maintenant plus d'un an qu'il avait commencé à s'entraîner et les cicatrices sur son corps s'accumulaient. Malgré l'éducation sévère qu'il recevait, Chess savait qu'au fond de lui, son frère l'aimait bien. On ne pouvait pas en dire autant de son père, qui passait son temps à lui rappeller ses origines maternelles. "Tu te bats comme un humain, sale mauviette!" lui rappellait-il sans arrêt. Bien qu'il n'ait que 6 ans, son habileté au combat dépassait déjà largement celles de plusieurs autres orques plus âgés. Mais cela ne suffisait jamais à plaire à son père, semblait-il. Une autre attaque, une autre parade réussie.. Mais cette fois, son pied glissa sur la boue et il trébucha sur le sol. Aussitôt qu'il eût réalisé son état de faiblesse, un coup de pied puissant lui fit perdre connaissance. Cerbere avait remporté la victoire, une fois de plus.

Il se réveilla plus tard, dans un lit de paille. Tous les muscles de son corps le faisait souffrir, mais il était en vie et c'était tout ce qui lui importait. Il se rappellait bien la leçon que son frère lui avait enseigné, lorsqu'il avait commencé à le combattre. "Peu importe les coups, l'essentiel est de resté en vie. Tant que tu vivras, tu pourras encore avoir ta revanche..." Ce n'était que partie remise. "Tôt ou tard, j'aurai le dessus sur toi, mon frère." S'il était moins puissant que la plupart des orques, son intelligence lui était d'un grand secours. Il parvenait à étudier les manoeuvres de ses adversaires afin de mieux y riposter. C'était sans doute ce qui lui a permis de survivre jusqu'à présent. Il se demandait de quoi aurait eu l'air sa vie s'il était né dans un village humain. Sans doute aurait-il appris à lire et à écrire. Il aurait peut-être même pu devenir magicien. On dit que les plus talentueux d'entre eux arrivent même à vaincre des armées entières en quelques instants. Il se rappella à nouveau les enseignements de son frère, à propos de la magie : "La magie est pour les faibles, ceux qui ne sont même pas assez forts pour soulever une épée. Ne t'abaisse jamais à l'utiliser, ou tu deviendrais la honte de la famille." Chess se releva de son lit et se mit à la recherche de son arme. Il avait une revanche à prendre sur son frère...

***** ****** *****

5 ans plus tard...

***** ****** *****

"Je le tuerai, ce salaud!" dit Chess à son frère aîné, Cerbere.

Celui-ci, pas du tout impressionné par les paroles vantardes de son cadet, se contenta de le giffler pour le réprimander. Il aurait du lui trancher la gorge pour avoir osé dire de telles âneries, mais il savait qu'au fond, Chess avait raison. Même s'il était son aîné de quelques années, Cerbere avait appris à se fier au jugement de son frère. Et ces derniers temps, il devait l'admettre, son père semblait perdre la raison. Encore dernièrement, la tribu était parti en guerre et leur père avait préféré rester au village, pour superviser l'enseignement que Chess recevait de son frère. Leur père devenait de plus en plus violent également. Avec Chess, c'était normal, ce n'était qu'un bâtard d'humain, après tout. Mais tout de même, son comportement commençait à inquièter Cerbere qui se voyait déjà devenir la cible de la colère de leur père, si un jour il décidait de mettre fin aux jours de Chess.

"C'est parce que tu refuses de lui faire honneur qu'il est aussi dur avec toi, dit Cerbere.

- C'est faux et tu le sais! C'est uniquement parce que je suis plus intelligent que vous tous."

Cerbere savait que c'était vrai. Chess inspirait maintenant de la jalousie parmi les autres orques de la tribu. S'il était le moins bien traité, il devenait certainement, chaque jour, de plus en plus dangereux. Un entraînement rigoureux (dont Cerbere n'était pas peu fier) et une intelligence vive avait fait de lui un jeune prodige du combat. Il n'arrivait toujours pas à vaincre son frère aîné, mais les combats devenaient de plus en plus long et l'issue de ceux-ci de plus en plus serrée. Cerbere soupira.

"Viens, allons boire une choppe.."

***** ****** *****

2 ans plus tard...

***** ****** *****

Chess posa la pointe de sa lame sur la gorge son frère, un sourire triomphant sur le visage. Enfin, il avait vaincu son aîné! Leur père observait, silencieux.

"Cerbere! Relève toi. Et toi, s'adressant cette fois à Chess, retire ce sourire de ton visage. Tu n'es qu'une mauviette et ce n'est pas un coup de chance qui y changera quoi que ce soit! En garde!"

Chess ne savait comment réagir.. Il savait qu'il n'y aurait qu'un seul vainqueur à cette bataille, et il avait déjà vu leur père se battre et il savait qu'il était vraiment un bon guerrier. Probablement l'un des plus redoutables du clan. La première attaque fût rapide, et mortelle si elle n'avait été déviée au dernier instant par la garde de l'épée de Chess. Toutefois, la puissance du coup lui fit échapper son arme, une erreur qui risquait de lui coûter la vie. Dans un rugissement de rage, l'orque imposant abatit sa lame vers Chess qui gisait sans défense. Mais le coup ne vint jamais. Lorsqu'il osa ouvrir les yeux, Chess découvrit son père, allongé par terre et Cerbere qui le battait à coups de poings. Jamais il n'aurait cru son frère prêt à affronter leur père pour défendre sa misérable vie de bâtard!

D'un coup de poing bien placé, leur père envoya Cerbere au sol puis se releva d'un bond, l'arme en main, afin d'affronter Chess à nouveau qui, dans sa surprise, n'avait même pas songé à récupérer son arme. Sans réfléchir, se mit à courir en rugissant vers son père. L'adrénaline courrait dans ses veines si bien qu'il ne sentit pas la lame mordre sa chair lorsqu'elle s'enfonça dans son flanc gauche. Il assèna un violent coup de tête à son père qui recula sous le choc. Puis, d'un mouvement habile, il lui brisa le bras qui tenant encore son épée et lui flanqua un nouveau coup dans la gorge à l'aide de son coude. Son père s'écroula sur le sol, cherchant son air. Sans lui accorder aucun répit, Chess lui donna un nouveau coup au visage avec son genoux cette fois ce qui eût pour effet d'étendre l'homme au sol. Il plongea ensuite sur lui, referma ses mains autour de son cou et commença à serrer de toute ses forces. Dans un dernier halètement, son père lui murmura du mieux qu'il put:

"Mon fils... en... enfin... un homme!"
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MessageSujet: Re: Chess, Cerbere & Daryth   Chess, Cerbere & Daryth Icon_minitimeSam 17 Mar - 2:30

Quelques années plus tard...

***** ****** *****

Son père est un homme bon, d'après ce que sa mère lui répétait sans cesse. Il aurait été fier du jeune homme qu'il était devenu, disait-elle. Pourtant, Daryth aspirait à plus que ce qu'il vivait de la vie. Sa mère, gravement malade, était la seule parenté qu'il lui restait. Chaque jour, comme le bon petit fils qu'il était, il partait dans les bois cueillir des herbes afin de soulager la douleur de sa mère mais il savait bien que ce n'était qu'une question de temps avant que Grony ne vienne chercher son âme afin de l'instruire sur tout ce qu'elle n'avait eu le temps d'apprendre de son vivant. Depuis des années déjà, Daryth aspirait à devenir un grand magicien mais le temps et surtout l'argent lui avait toujours manqué jusqu'à présent. Il y avait une boutique de magie au village voisin qui était dirigée par une vieille femme fort sympathique. Daryth avait tissé des liens d'amitié avec elle dans l'espoir d'obtenir quelques rabais mais sans succès. La vieille était aussi radine qu'il aurait pu se l'imaginer, ne le laissant même pas jetter un coup d'oeil à sa marchandise puisqu'elle savait qu'il était sans le sou.

Depuis quelques temps, d'étranges rumeurs circulaient à propos d'une nouvelle confrérie qui serait née. Daryth en avait entendu parler au village, et on disait que tous les commerçants les craignaient car les membres de cette confrérie était sans foi ni loi. Ils s'appropriaient les clients des autres boutiques ou les exterminaient, purement et simplement. Bref, ils s'appropriaient tout le marché avec ou sans leur gré. Malgré lui et les enseignements de son Dieu Grony, Daryth ne pouvait s'empêcher de rêver à cette nouvelle confrérie et à tout ce qu'il pourrait leur apporter s'ils acceptaient de lui fournir quelques parchemins..! Mais ses pensées revenaient sans cesse à sa mère.

"Un jour, je pourrai, à tous, leur montrer de quelle trempe je suis." se dit-il.

***** ****** *****

Quelques mois plus tard...

***** ****** *****

La santé de la mère de Daryth avait considérablement dégringolée. Les herbes qu'il lui ramenait chaque jour ne faisaient plus effet. La vieille dame de la boutique de magie lui a dit qu'elle aurait un remède plus puissant pour sa mère, si seulement il pouvait payer. Peine perdue.. Ses journées de labeur suffisaient à peine à lui permettre, à lui et sa mère, de manger à leur faim chaque jour.

"Tu sais, lui dit un jour sa mère, je sais quels sont tes rêves mon petit et je sais ce qui t'empêche de les réaliser. Tu rêves de partir à l'aventure, mais ta mère t'en empêche. Ne le nie pas, surtout Daryth, répliqua-t-elle quand celui-ci fit mine de protester, je sais que je suis une épine dans ton pied mais je vais corriger la situation aujourd'hui. Du moins, je vais essayer. Comme tu le sais, ton père était un vaillant soldat de son vivant. Il avait même gagné une médaille de bravoure un de ces jours.. Tu sais, Daryth. Cette médaille, je l'ai encore. Je la gardais précieusement pour pouvoir te la remettre un jour important pour toi mais je crois que je ne vivrai jamais jusqu'à ce jour. Fais moi plaisir, prends cette médaille et cours l'échanger contre un de ces précieux parchemins.

Mais mère.. je pourrais acheter un médicament plus efficace pour vous avec cette médaille!

Non. Mes jours sont comptés, et tout médicament que tu achèterais ne ferait que rallonger mon supplice. Je t'en prie Daryth, ne m'oblige pas à te supplier... Et accomplis ta destinée, mon fils.
"

Sans dire un mot de plus, l'air encore hésitant, Daryth ramassa la médaille que son père avait gagné au péril de sa vie, il y a des années de cela. Elle était somme toute assez ordinaire, tout compte fait. Daryth ignorait sa valeur réelle mais ce qui était sûr, c'est qu'elle était faire d'or. Peut-être suffisamment pour la troquer contre un parchemin...

Sur le chemin du village, il fût surpris pas deux hommes lourdement armés. Bien que ceux-ci gardèrent leur arme dans leur fourreau, il était clair que leurs intentions n'étaient pas de simplement demander le chemin...

"Eh bien, eh bien, qu'avons-nous là? fit l'homme à la peau grise, probablement un demi-orque.

Un jeune homme égaré, dirait-on. Où te rendais-tu comme ça, dis donc? fit le second, un orque pur et dur, contrairement à son compagnon.

Je vous déconseille de m'embêter, je suis un puissant magicien et je peux vous pulvériser d'un claquement de doigt, osa braver Daryth.

Oh, alors je suppose que ta bourse est bien garnie, alors? fit le demi-orque en éclatant de rire. Écoute, voici ce que je te propose.. ne perd pas ton temps précieux, Ô puissant mage.. Contente toi de nous donner ton or et rentre chez toi tant que tes jambes te portent encore.

Vous perdez votre temps, je n'ai pas..

Je crois que tu n'as pas bien saisi le message. Explique lui, Cerbere.
"

L'orque donna une violente poussée sur Daryth qui l'envoya par terre. Il se pencha ensuite et ramassa la bourse qui pendait à la ceinture de Daryth.

"Eh, Chess, il y a une babiole en or, la-dedans...

Parfait. Alors pour te prouver que nous sommes des marchands honnêtes..
dit Chess en lui jettant un bout de papier à la figure. C'est un parchemin.. Comme ça, un jour, tu seras peut-être vraiment un puissant magicien. En attendant, tu peux parler de nous à tes amis, s'ils ont envie de faire du commerce. L'Union Vénale. C'est facile à retenir. Bonne route, avorton."

***** ****** *****

Quelques semaines plus tard...

***** ****** *****

Sa mère était décédée. Daryth n'avait rien pu y faire et il se maudissait pour cela. Il repensait sans cesse à sa rencontre avec les deux hommes et la façon étrange qu'ils avaient de faire du commerce « honnête ». Il était persuadé qu'il s'agissait de la fameuse confrérie dont il avait entendu parler, quelques mois plus tôt. "Je les hais pour m'avoir ridiculisé.. Mais je les admire pour leur liberté." Sentiments étranges et contradictoires.. Chess et Cerbere, de l'Union Vénale. Des noms qu'il n'était pas prêt d'oublier!

L'hiver approchait et un vent froid commençait à souffler la nuit. Daryth se dirigeait vers la taverne du village, espérant trouver un peu de réconfort dans un verre d'alcool. Avant même de pousser la porte, il entendait déjà un rire gras et moqueur qui lui était vaguement famillié. Il ne lui fallut qu'une demi-seconde pour remarquer la présence des deux hommes qui l'avaient agressé quelques semaines plus tôt, assis à une table. L'orque tenant la serveuse sur ses genoux et s'amusait à balader ses mains un peu partout sur son corps alors que son compagnon riait aux éclats. Dans la taverne, aucun client n'osait intervenir. La plupart regardait fixement par terre, espérant sans doute ne pas se faire remarquer de la sorte.

Daryth prit son courage à deux mains et s'assit à leur table en leur lançant un "Bonsoir!". Les deux hommes, un peu surpris par tant de bravade et d'imbécilité, le regardèrent sans agir. Finalement, le dénommé Chess prit la parole.

"Eh bien, qu'avons-nous là? Un mage puissant qui nous honore de sa présence à notre table! puis il éclata d'un nouveau rire.

Vous avez raison, je ne suis pas un mage très puissant, avoua Daryth. Par contre, je suis un mage talentueux
", fit-il en adressant un large sourire à Chess.

Quelques instants plus tard, Cerbere se leva de sa chaise d'un bond, envoyant la serveuse par terre. Il se tenait le pied en gémissant. Sur sa botte, on pouvait voir le givre qui entourait jusqu'au mollet. Chess éclata d'un rire encore plus fort que les précédents.

"Je devrais te tuer pour ce que tu viens de faire! Mais tu m'as bien amusé. Très bien, nous partirons demain alors.

C'est tout? J'aurais pensé que vous auriez cherché à vous venger
, fit Daryth.

Oh, nous n'en avons pas finit avec toi, mon gars. Tu nous accompagnes! Nous avons un contrat à honorer et si tu sais te rendre utile, peut-être que nous épargnerons ta vie..."

Daryth n'arrivait pas à croire ce qu'il venait d'entendre. Venait-il vraiment de se faire engager, de force, dans l'Union Vénale? "Oui", se dit-il. "Et je crois que ça va me plaire..."
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